On sait, on est des longs culs. Mais des longs culs avec du goût (un peu). Ça fait 1 ans qu’on se dit, « on doit s’y remettre », et après plus d’un an, nous revoici à l’aventure d’une nouvelle découverte!
Direction la rue Solférino, la fameuse rue de la soif, ses bars à gogo et ses galettes comestibles comme non comestibles à foison. La devanture de notre destination finale nous avait un peu échappé, sobre et sombre, où seul le néon arborant le logo du Pixies siglait le lieu.
L’intérieur est tout aussi sobre, entre un esprit qui fait restauration rapide et quelque chose de plus cosy, un entre deux qui définit à priori mal le resto, burger plutôt gourmet ou plutôt fast food..? Un indice particulier en tout cas se trouve dans les cadres accrochés aux murs, qui décortiquent des burgers et font penser qu’ils sont personnalisables.
BINGO! On ne reçoit pas vraiment de carte, mais plutôt un formulaire avec les ingrédients qui vont constituer la recette. Très simple, on fait ce qu’on veut, pas de supplément, pas de surprise, seul le choix de la taille du burger justifie le tarif (L, XL, XXL). ON FAIT CE QU’ON VEUT BORDEL.
A la fois parfait et terriblement compliqué, comme on est tenté de tout vouloir mettre, mais il faut bien imaginer à quoi va ressembler la bête à la fin et assurer quelques accords gastronomiques de base. On se lance donc chacun à la quête de notre burger idéal, et il y a vraiment du choix en terme d’ingrédients, de fromage, de pain, de taille, d’accompagnement, en bref de grolardise ! Pour les plus indécis (ou les moins téméraires), quelques recettes sont tout de même disponibles pour vous éviter des mélanges hasardeux, comme claquer la moutarde avec les jalapeños et le gorgonzola. Par contre, comptez sur nous pour mettre double dose de bacon et du fromage à gogo.
Revers de la médaille, l’attente du burger est peut être le seul point négatif : ça peut être lent même s’il y a peu de monde dans le resto. On mettra ça sur le dos de la personnalisation du burger à outrance sans problème.
On en profite du coup pour faire un détour par les boissons, où sont proposés quelques vins et de grands classiques de la bière. Rien d’incroyable, une carte neutre, pas de faux pas mais pas d’audace.
Alors par contre, enfin servis, nos doutes sur la qualité des burgers sont instantanément dissipés : visuellement c’est la branlée, on a de beaux steaks juteux, de belles dégoulinades de fromage et des tranches de bacon croustillantes qui dépassent du bun, on bave le temps de prendre les photos.
Si on fait pas trop le fou coté ingrédient et nombre de steaks, il tient en main sans problème (mieux vaut garder le pic tout de même) et ça, vous pourrez pas nous l’enlever, c’est un kif de manger avec les mains. La pain ne se démonte pas, même s’il est peut être un peu trop brioché/sucré à notre goût. La sauce dégouline de partout, la viande est agréable, et les ingrédients indéniablement de bonne qualité. Certains ressortent forcément moins que d’autres (on a en tête un chorizo qui s’efface complètement), mais le tout dépend évidemment du custom de la recette
Niveau garniture, les frites font le job sans sortir leur épingle du jeu, les onion rings sont bien, mais la rockstar des accompagnements est définitivement la patate au four, gratinée au fromage, avec la sauce qui va bien. BOOM. Encore une fois aussi beau que bon, et un choix pas forcément disponible partout.
Voilà voilà, globalement des burgers dans une moyenne haute sans être dans le summum du gourmet/gastronomique, mais on est pas là pour ça ici. Le rapport qualité prix est plus que correct, si on abuse pas sur les étages.